Publié dans Economie

Développement industriel - Le syndicat des industries renforce son engagement 

Publié le dimanche, 04 février 2024

Une étape décisive vers le renforcement de l'industrie malgache a été franchie lors de la réunion entre le Syndicat de l'industrie à Madagascar (SIM) et le ministère de l'Industrie et du Commerce (MIC), tenue hier à Ambohidahy. Le président du SIM, Tiana Rasamimanana, a souligné la volonté de collaborer avec le MIC pour mettre en œuvre le projet industriel à long terme, marquant ainsi le début d'une nouvelle ère pour le secteur industriel du pays. Lors de la conférence de presse qui a suivi la réunion, Tiana Rasamimanana a exprimé la détermination du SIM à soutenir le développement des entreprises et des secteurs industriels malgaches.

"Nous avons la conviction que des résultats positifs seront obtenus grâce à un travail acharné et à une coopération continue en faveur de l'industrialisation à Madagascar", a déclaré le président du SIM. La collaboration vise à stimuler la croissance économique du pays et à créer des opportunités d'emploi dans le secteur industriel. Le ministre de l'Industrie et du Commerce, Edgard Razafindravahy, a salué cet engagement du SIM et a souligné l'importance de la participation active de l'industrie malgache à l'initiative gouvernementale "One District One Factory" (Un District, une usine). Il a appelé à une coopération étroite entre le secteur privé et le Gouvernement pour surmonter les obstacles financiers et les contraintes bureaucratiques qui peuvent entraver le développement industriel. "Nous ne devons pas seulement rechercher des profits, mais travailler ensemble pour surmonter les obstacles financiers et les contraintes gouvernementales dans le développement économique du pays", a déclaré le ministre. 

Soutien aux entreprises

Edgard Razafindravahy a également souligné que la collaboration entre le SIM et le MIC est un signe positif pour l'avenir de l'industrie malgache et que les deux parties sont déjà sur la bonne voie pour atteindre leurs objectifs communs. Malgré les défis persistants, le développement de l'industrie demeure une priorité. La collaboration entre le SIM et le MIC ouvre la voie à une approche plus stratégique et coordonnée pour stimuler l'industrialisation à Madagascar. Les deux parties se sont engagées à travailler ensemble pour créer un environnement propice à la croissance des entreprises et à renforcer la compétitivité de l'industrie malgache sur le marché international. La réunion a également abordé des points spécifiques liés à la mise en œuvre du projet industriel à long terme. Les détails précis de cette collaboration seront élaborés dans les prochaines semaines, avec un accent particulier sur les mesures concrètes qui seront prises pour soutenir les entreprises et les entrepreneurs malgaches. Les observateurs de l'économie malgache saluent cette collaboration comme un pas important vers le développement durable de l'industrie dans le pays. Ils soulignent l'importance de l'engagement mutuel du SIM et du MIC pour surmonter les défis et créer un élan positif pour la croissance économique. Ainsi, la collaboration entre le SIM et le MIC marque un nouveau chapitre dans le développement industriel de Madagascar. Les acteurs du secteur industriel sont unis dans leur engagement envers la croissance économique, la création d'emplois et le renforcement de la compétitivité sur la scène mondiale. L'avenir de l'industrie malgache semble prometteur, et cette collaboration stratégique jettera les bases d'une transformation positive du paysage industriel dans les années à venir.

 

Hary Rakoto

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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